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来自阿比西尼亚的新植物——
由巴黎自然历史博物馆的自然学家旅行者理查德·夸丁-迪隆博士在提格雷省采集
阿希尔·理查德
(巴黎医学院植物学教授)
许多旅行家和博物学家以极大的热情和奉献精神探索了全球最偏远的地区,并带回了各种各样的收藏品,这些收藏品丰富了自然科学的各个分支,经常拓展了这门科学的边界。如今,几乎没有哪个国家我们对其自然产物没有近乎完整的了解,至少也拥有足够的知识来将这些产物与更熟悉的地区的产物进行比较。然而,仍有一些地区的自然历史至今几乎完全未知;其中就包括阿比西尼亚(Abyssinia)。但可以期望,这片广阔而鲜为人知的地区,在近年来的旅行者深入这个庞大帝国的各个省份之后,很快将在各个方面成为非洲最为人所熟知的地区之一。在这里我们要提到的是勒菲弗(Lefebvre)先生,他是皇家海军的一名中尉,因在巴西和埃及的旅行而闻名,还有来自巴黎医学院的医学博士理查德·夸丁-迪隆(Richard Quartin-Dillon)和皮特(Petit),他们在该国旅行了近两年。这三位勇敢的旅行家和博物学家的热情、活力和知识使我们有理由相信,在不久的将来,我们将尽可能全面地了解这个国家,他们正在研究那里的地理、历史、风俗习惯、农业、商业以及自然产物。
已经由皮特博士和夸丁-迪隆博士寄出的第一批鸟类和植物标本,预示着科学可以从这两位热心的博物学家的无私奉献中期待什么。这些标本主要是在提格雷省(Tigré)采集的,该省的首府是阿杜瓦(Adowa)。
这批从阿比西尼亚寄来的植物种类约有六百种,保存状态良好,无懈可击,这也证明了夸丁-迪隆博士在准备这些标本时的细心。粗略地浏览这些按科分类的植物,我们认出了大量的新物种。说大约三分之一的植物尚未被描述可能并不夸张。以后,我们的优秀朋友夸丁-迪隆博士将仔细研究并描述这些植物,他在现场收集了笔记并绘制了插图,这将为他回国后打算发表的出版物增添极大的兴趣。
尽管如此,我还是忍不住想要从这些植物中挑选出一些特征明显的物种,其中有三种在我看来提供了三个新属的类型。今天,我乐于通过将这些属献给刚刚提到的三位年轻科学家,部分地履行友谊和科学的债务。愿他们通过我今天欣然向他们表示的敬意,坚信那些由于特殊地位而被限制在祖国的博物学家们懂得欣赏那些冒着生命危险在遥远的土地上寻找新材料以推进科学的人们的慷慨努力和个人牺牲!
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兰科植物
据我所知,这些是从阿比西尼亚带回并鉴定的第一批兰科植物物种。它们的数量仍然很少,远不足以充分展示这一有趣国家中的兰科植物家族。我们在这里提到的十三种兰科植物是在一个单一的地点发现的,即提格雷省首府阿杜瓦市周边地区,特别是在这座城市附近的一座高山——肖洛达山(Sholoda)上。
这些物种所属的属通常属于温带地区。这五个属都属于兜兰族(Ophrydeae),这意味着它们都不是附生或寄生的,尽管阿比西尼亚是一个热带国家。然而,在这里,该地区的海拔高度在某种程度上平衡了纬度的影响,非洲这一部分的植被虽然保留了温暖地区的特征,但缺乏真正热带地区植被的华丽和繁茂。萼距兰属 (Disa) 和鸟足兰属(Satyrium)将阿比西尼亚的兰科植物与非洲其他温带地区的兰科植物联系起来,特别是好望角地区。然而,还有一个我们不能忽视的相似之处,我们认为这一点非常显著。与阿比西尼亚兰科植物最接近的地区是印度半岛的山脉,特别是尼尔吉里高原(Nilgiri Plateau),我们很快会介绍那里的兰科植物。这些是相同的属,在这两个地区中,数量占优势的物种都属于玉凤花属(Habenaria) 和阔蕊兰属(Peristylus) 。事实上,在我们的十三种阿比西尼亚兰科植物中,有五种属于玉凤花属,四种属于阔蕊兰属。其余四种分布如下:两种属于鸟足兰属,一种属于萼距兰属,还有一种属于舌唇兰(Platanthera)。
总之,我们再次强调,从阿比西尼亚带回的兰科植物物种数量仍然太少,无法明确地概括其总体特征。
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原文:Richard, A. (1840) Plantes nouvelles d'Abyssinie, recueillies dans la province du tigré par M. le Dr Richard Quartin-Dillon, voyageur naturaliste du Muséum d'histoire Naturelle de Paris. Annales des Sciences Naturelles. Botanique, ser. 2, 14: 257-276, pl. 14-18. https://www.biodiversitylibrary.org/page/36215365
翻译工具:通义千问2.5。
注1:阿比西尼亚(Abyssinia )是埃塞俄比亚的旧称。
注2:省略部分是文章的主体内容,描述了3个新属以及20个新种,部分种有绘图,名单如下(按原文顺序)
Quartinia A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 259 (1840).
Quartinia abyssinica A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 260, t. 14 (1840).
Lefebvrea A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 260, t. 15, f. 1 (1840).
Lefebvrea abyssinica A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 260, t. 15, f. 1 (1840).
Antopetitia A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 261, pl.15:2 (1840).
Antopetitia abyssinica A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 262 (1840).
Thalictrum rhynchocarpum Quart.-Dill. & A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 262 (1840).
Polygala quartiniana Quart.-Dill. ex A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 263 (1840).
Periploca linearifolia Quart.-Dill. & A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 263 (1840).
Clypea abyssinica Quart.-Dill. & A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 263 (1840).
Platanthera tricruris A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 265 (1840).
Peristylus quartinianus A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 265 (1840).
Peristylus petitianus A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 266 (1840).
Peristylus lefebvreanus A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 266, t. 16 (1840).
Peristylus arachnoideus A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 267 (1840).
Habenaria ceratopetala A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 267 (1840).
Habenaria antennifera A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 268 (1840).
Habenaria vaginata A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 269 (1840).
Habenaria peristyloides A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 270 (1840).
Habenaria quartiniana A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 271 (1840).
Disa scutellifera A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 272 (1840).
Satyrium bifolium A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 273 (1840).
Satyrium coriophoroides A.Rich., Ann. Sci. Nat., Bot. sér. 2, 14: 274 (1840).
附:原文
PLANTES NOUVELLES D'ABYSSINIE, Recueillies dans la province du Tigré par M. le Dr RICHARD QUARTIN-DILLON, Voyageur naturaliste du Muséum d'Histoire aturelle de Paris,
A. RICHARD
Professeur de botanique à la Faculté de médecine de Paris.
Décades 1 et 2.
Le zèle et le dévoùment avec lesquels un grand nombre de voyageurs et de naturalistes ont exploré les contrées du globe les plus reculées, et les collections de tous genres qu'ils en ont rapportées, ont enrichi les diverses branches de l'histoire naturelle de matériaux nouveaux qui souvent ont reculé les limites de cette science. Aussi aujourd'hui est-il peu de pays dont on ne possède, sinon l'histoire presque complète des productions naturelles qu'on y rencontre, au moins des notions suffisantes pour rapporter et comparer ces productions à celles de pays mieux connus. Cependant il est encore quelques points du globe dont l'histoire naturelle est aujourd'hui presque complètement ignorée; au nombre de ces derniers pays, on doit placer l'Abyssinie. Mais on peut espérer que cette vaste région, si peu visitée et si peu connue pendant un si grand nombre d'années, et dont on possédait à peine quelques-uns des végétaux les plus vulgaires, deviendra avant peu de temps une des régions de l'Afrique les mieux connues sous tous les rapports, grâces aux voyageurs qui dans ces derniers temps ont pénétré dans les diverses provinces de ce vaste empire. Parmi ces derniers, nous citerons ici MM. Lefebvre, lieutenant dans la marine royale, déjà connu par ses voyages au Brésil et en Égypte, Richard Quartin-Dillon et Petit, docteurs en médecine de la Faculté de Paris, qui depuis près de deux années out parcouru ce pays. Le zèle,l'activité et les lumières de ces trois intrépides voyageurs et naturalistes, nous promettent avant peu une connaissance aussi complète que possible de ce pays, dont ils étudient la géographie, l'histoire, les coutumes et les mœurs des habitans, l'agri- culture, le commerce, et enfin les productions naturelles.
Déjà un premier envoi d'oiseaux et de plantes, fait par MM. Petit et Quartin-Dillon, peut faire présager ce que la science doit attendre du dévoûment éclairé de ces deux zélés naturalistes. Ces objets ont surtout été récoltés et réunis dans la province du Tigré, dont Adowa est la capitale.
Le nombre des espèces de plantes abyssiniennes de ce premier envoi se monte à environ six cents, dans un état de conservation qui ne laisse rien à desirer, et qui témoigne assez des soins que le Dr Quartin-Dillon a apportés à leur préparation. Un simple coup-d'oeil jeté sur ces plantes, en les groupant par familles, nous a permis d'y reconnaître un grand nombre d'espèces nouvelles ce n'est peut-être pas exagérer que de dire qu'environ un tiers de ces plantes n'ont pas encore été décrites. Plus tard, elles seront étudiées et décrites avec soin par notre excellent ami le D' Quartin-Dillon, qui a recueilli sur les lieux même des notes ou fait des dessins qui ajouteront un bien vit intérêt à la publication qu'il a l'intention d'en faire à son retour.
Néanmoins, je n'ai pu résister au desir de choisir parmi ces plantes quelques espèces bien caractérisées, et dont trois m'ont paru offrir les types d'autant de genres nouveaux. Je me plais aujourd'hui à acquitter en partie la dette de l'amitié et de la science, en consacrant ces genres aux trois jeunes savans que je viens de nommer. Puissent-ils acquérir, par cet hommage qu'il m'est si doux de leur rendre aujourd'hui, la conviction que les naturalistes qu'une position spéciale condamne à rester fixés sur le sol de la patrie, savent apprécier les généreux efforts et l'abnégation personnelle de ceux qui vont, aux périls de leurs jours, chercher dans les pays lointains de nouveaux matériaux pour le perfectionnement des sciences!
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ORCHIDÉES.
Voici, si je ne me trompe, les premières espèces d'Orchidées qu'on ait jusqu'à présent rapportées d'Abyssinie, et qu'on ait déterminées. Leur nombre est encore bien peu considerable, et loin de donner une idée suffisante de cette famille dans cet intéressant pays. Les treize espèces que nous mentionnons ici ont été trouvées dans une seule localité, aux environs de la ville d'Adowa, capitale du Tigré, et surtout sur la haute montagne qui est dans le voisinage de cette ville et qu'on nomme le Sholoda.
Les genres dans lesquels ces espèces viennent se ranger appartiennent en général aux régions tempérées. Tous les cinq font partie de la tribu des Ophrydées : c'est dire assez qu'aucune d'elles n'est épidendre et parasite, et cependant l'Abyssinie est un pays tropical. Mais ici la hauteur du pays au-dessus du niveau de la mer fait en quelque sorte équilibre à la longitude, et la végétation de cette partie de l'Afrique, tout en conservant le caractère des régions chaudes, n'a rien du faste et de l'éclat de celle qui caractérise les pays tropicaux. Les genres Disa et Satyrium rattachent les Orchidées abyssiniennes à celles des autres parties tempérées de l'Afrique, et particulièrement du Cap de Bonne-Espérance. Mais il est encore une autre analogie que nous ne passerons pas sous silence, et qui nous a paru fort remarquable. Le pays dont les Orchidées abyssiniennes se rapprochent le plus, sont les montagnes de la péninsule Indienne, et particulièrement le plateau des Nil-Gherries, dont nous ferons connaître prochainement les Orchidées. Ce sont les mêmes genres ; et dans l'un et l'autre pays, les espèces dont le nombre prédomine appartiennent aux genres Habenaria et Peristylus. En effet, de nos treize espèces abyssiniennes, il y en a cinq qui rentrent dans le genre Habenaria et quatre dans le genre Peristylus. Les quatre autres espèces sont réparties de la manière suivante: deux dans le genre Satyrium, une dans le genre Disa et une dans le genre Platanthera. infiint out
Au reste, nous le répétons, le nombre des espèces de cette famille que l'on a rapportées d'Abyssinie est encore trop peu considérable pour qu'il soit possible d'en formuler nettement le caractère général.
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